Drôle d'histoire où il est question d'une LT3 SG

C’était il y a une dizaine d’années ; à la recherche d’une LT3, je tombe un matin sur une annonce sur lbc, en région toulousaine. C’est une LT3 repeinte en bleu nuit avec des filets autocollants, un peu oxydée et sale, mais apparemment complète. Cerise sur le gâteau, à bien y regarder c’est une « sélecteur gauche ». Suivant les conseils qui m’avaient été donnés sur les forums du MCF et de Motobécane Passion, je prends contact avec le vendeur, une des premières choses que je demande est le numéro de série de la carte grise car l’année modèle de l’annonce me laisse songeur. Surprise, elle est en 251 ! Vous avez un problème dis-je au vendeur. Je lui demande alors de vérifier le numéro frappé à froid sur le cadre et là, c’est un 253, ce qui est plus normal. J’explique au vendeur que sa carte grise ne va pas avec sa moto, il ne comprend pas. Il a utilisé la moto sans problème depuis l’achat et elle a même été révisée chez un des plus grand concessionnaires moto de Toulouse. La moto est retirée de la vente, puis, quelques temps plus tard, est vendue en pièces détachées.
Imaginez ma surprise, quand ce matin, je découvre que dix ans plus tard, le même vendeur toujours sur lbc, toujours en région toulousaine, met en vente le cadre, le faisceau électrique, les amortisseurs et d’autre bricoles. Certaines photos ne laissent aucun doute sur la machine… Le vendeur aurait-il voulu faire oublier l’origine douteuse de la moto et donc de ses pièces?  A moins bien sûr qu’il ait toujours su d’où provenait la moto, et n’ai pas eu la conscience tranquille.
Comme quoi il faut toujours vérifier le numéro de série frappé à froid sur le cadre avant d’acheter une 125. Quant aux pièces détachées, souvenez-vous qu’acheter sciemment des pièces d’une moto volée, s’appelle du recel…

Certes il faut relativiser, si cette moto a été volée, c'était il y a cinquante ans et il ne doit plus rester de trace nulle part  de ce forfait...